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265 km en 6h15m36s (42.476 km/h), chaleur étouffante en ce 24 septembre.. Enfin ! l'eternel favori de toutes ces dernières années et pour sa 8ème participation, il a enfin accroché le titre qu'il lui manquait, et de belle manière. Après avoir attaqué par 2 fois dans le final, il conserve suffisemment de force pour suivre l'excellente attaque espagnole pour Valverde et de le coiffer ainsi que Zabel !

Alors, Heureux le grillon ?

	Bettini : "J'avais demandé que l'on durcisse la course pour pouvoir jouer ma carte au sprint. L'objectif, c'était d'user les sprinteurs et nous y sommes parvenus" "A 800m de la ligne, je suis passé là où il n'y avait pas la place, mon bras a touché une balustrade. J'ai frôlé la catastrophe, à un millimètre près, ça se serait mal terminé" "Cela peut paraître bizarre après 260 kilomètres, mais c'est un virage qui a fait la sélection: le dernier. J'ai vu qu'Erik Zabel était fatigué car il s'était considérablement employé pour revenir sur les deux Espagnols, Sanchez et Valverde. Je me suis moi-même éreinté pour reprendre Zabel. J'ai donné le maximum dans les cinq derniers kilomètres sur ce circuit plus rapide que je ne le pensais. La ligne droite m'a paru interminable. C'est la plus longue de ma carrière. Mais, j'ai tellement connu la malchance aux Championnats du monde. C'est la roue qui tourne..."
Zabel (2è), 36 ans, est le seul coureur en activité ayant remporté à cette date plus de classiques (9) que Bettini (8, même si Bettini remportera sa 9ème avec le Tour de Lombardie après le Mondial). Zabel n'eut aucun signe de tristesse, il avait promis à sa femme d'arreter sa carrère s'il gagnait, du coup il resigne pour 2 ans !, heureux d'être médaillé et sans regret du à la valeur du vainqueur, et il veut encore croire en ses chances pour l'année prochaine à Stuttgart. Zabel semblait pourtant rassurer de l'absence de Freire (la bête noire également de Bettini !) car convaincu que cela finirait au sprint, mais voila, Paolo a remplacé Oscar !
Valverde (3è) "Il ne me reste plus qu'à aller chercher l'or","... j'ai encore le temps". En tout cas, il a permis aux espagnols d'empocher une 12ème médaille sur 9 ans après le formidable travail risqué de Samuel Sanchez à environ 750m de l'arrivée, Valverde embraya mais le gag de ce mondial : il restera coincé sur le 11 dents !.	Fatigué mais heureux il s'empressa de feliciter Sanchez Valverde et Zabel pourraient être déçus, ils en sont maintenant à 3 podium chacun (2 argent et 1 bronze), mais ils savent reconnaitre le mérite du nouveau porteur de l'Arc en ciel.
Samuel Sanchez avait senti Valverde nerveux et l'avait rassuré en le prévenant de son attaque du dernier virage à bloc, Valverde ne devant alors pas quitter sa roue et finir sur le 12 dents" .... mais il restera sur le 11 ! autre déclaration : "J'ai fait 4ème !" Sanchez, en forme, remportera sa 1ere classique le grand prix de Zurich le dimanche suivant et prendra la 2ème place du Tour de Lombardie.	Boonen (9è) a déclaré n'avoir pas venu venir l'attaque des espagnols, ils ont bien joué, tactique parfaite et aurait mérité de gagner, il m'a manqué peut-être un coureur supplémentaire pour le sprint. Fabian Cancellara (31è): "Je n'avais pas récupéré à 100% de ma course contre-la-montre, mais c'est normal, après une telle performance. Je peux rentrer à la maison la tête haute. J'avais les jambes lourdes à l'attaque de la dernière bosse. Néanmoins, j'ai prouvé que je pouvais être un jour champion du monde, mais en d'autres circonstances. Je ne suis pas un Bettini, passé maître dans les changements de rythme".