268 km en 7h32'16" (moy= 35.55 km/h). Hinault et les ravages
de la côte de Domancy à escalader 20 fois. S'il n'en
reste qu'un, ce sera lui, un championnat net, sans bavure et sans
surprise, du taillé sur mesure par l'organisation française
certes mais il fallait être là, surtout après
un abandon dans le tour cette année là. Hinault
construisit sa victoire en maître, dès le 1er tour,
il fit monter la bosse à bloc (et vint rassurer juste après
ses co-équipiers), et se débarassa de ces adversaires
au fil des tours.
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Et voilà le travail ! Un seul titre de champion du Monde
pour ce super champion mais quelle victoire
Hinault est un des très rare Champion du Monde à
avoir pu remporter des grands tours (avec des étapes de
montagne, de CLM ou au sprint), et des classiques aussi diverses
que le Tour de Lombardie et Paris-Roubaix entre autres...
Bref, ce jour-là, le 2è Gianbattista Baronchelli
(Ita) à 1'11" fut le dernier à céder. Suivent
Juan Fernandez (Esp à 4'25), Wladimir Panizza (Ita), Jonathan
Boyer (usa), Bert Pronk (PB), Roger De Vlaemynck (Bel), Jorgen
Marcussen (Dan) Sven-Ake Nilsson (Suè), Giovanni Battaglin
(Ita, à 8'34), Robert Millar (GB), Johan De Muynck (Bel).
Il n'y aura que 15 classés. Hinault gagna aussi cette année-là
Liège-Bastogne-Liège et le Giro.
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