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278 km en 7h25'26" (moy=37.55 km/h). L'équipe belge devait être voué à Rik Van Looy 2è, qui fait un peu la tête sur le podium* (voir photo en bas). Les belges allèrent chercher Raymond Poulidor (5è) mais également Simpson dans le final. Mais la montée du Kruisberg n'empêcha pas une arrivée groupée. L'arrivée fut houleuse, Desmet (Bel) emmena devant Benoni Beheyt en embuscade et Van Looy qui en le remontant faillit le renverser, du coup Beyet déséquilibré s'appuya sur l'épaule de son leader et gagna... en roue libre.

Poulidor déclara bien cependant à l'époque que l'intention finale de Beheyt fut de laisser passer Van Looy, mais la polémique était déjà là car Beheyt (à droite), excellent amateur (190 victoires en amateur) et jeune pro en 1962 créa du coup une énorme surprise !

Le podium est complété par Jo De Haan (PB). André Darrigade finit 4è. Chez les amateurs (dessous à droite) l'italien Vicentini l'emporte devant le français Francis Bazine (qui déclara qu'il aurait du mettre une dent de plus pour s'imposer ).

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* Van looy qui fait un peu la tête sur le podium... sûrement pas. Il faisait carrément la tête !.

Peu après, avide de revanches Van Looy réglait ses comptes, sortant ou rappelant sa garde personnelle au rythme de ses humeurs, jouant de ses amitiés et de son prestige, de sa fortune s'il le fallait. A ce jeux la sans cesse renouvelé, d'une subtilité cruelle, ou la force d'un clan égrugeait savamment chacune de ses audaces, Benoni Beheyt perdit pied et l'espérance. Il capitula en 1965 sans gloire ni recours, mais emplit d'amertume. A 25 ans sa carrière était finie